LA VOIX DU SEIGNEUR
EVANGILE DE DIMANCHE 26 DECEMBRE 2010 (Mathieu 2 :13-24)
LE TRIOMPHE DE DIEU DANS L’HISTOIRE ET DANS LA VIE
Le contenu de l’évangile de ce dimanche, qui rapporte le massacre par Hérode des nourrissons a Bethleem, mais aussi la fuite et le retour de l’Egypte, nous atterrit dans une réalité dure. La fête de Noel n’est pas la magie d’une histoire romantique de notre époque enfantine, mais l’apparition de l’antiphase dans cette relation aventurière de l’homme avec Dieu. Le mystère et le miracle de l’incarnation de Dieu va affronter vite la réaction terrifiante des hommes. Là où il y a eu lueur d’espoir qui se levait, vite elle se plongea dans la tragédie. L’abondance de l’amour de Dieu se trouve face à face avec l’explosion de la haine et de méchanceté de l’homme. Cette rencontre et combat continue dans l’histoire humaine et perdurera tant que le monde existe.
L’intervention et la victoire de Dieu
Le Dieu d’avant les siècles nous révèle dans la grotte, la faiblesse et humilité. Le Dieu invisible entre dans l’histoire sous la forme d’un enfant fragile et sans protection. Dès le début il fait face à une violence cruelle, le danger et la menace. La persécution qu’il subit annonce sa passion sur la croix. Parfois fois cela peu paraitre bizarre que la présence d’un enfant dans un état fragile, pour lequel on n’a même pas trouvé un toit pour sa venue, aie déranger et provoquer autant des peurs et de mauvaises intentions du pouvoir en place. Il était encore nourrisson quand il s’échappe pour l’Egypte et pour y vivre comme un étranger en subissant l’expérience néfaste et douloureuse de l’exil. Il l’a enduré afin de donner lumière et espoir a ces formes de vie, de sanctifier aussi ces relations et situations humaines.
Israël la terre promise s’est montrée inhospitalière pour Christ, car, lorsqu’il est né, ils ont voulut le tuer et lorsqu’il revient de l’Egypte sa sécurité n’est pas assuré, c’est pour cela Christ s’est installé à Nazareth une ville sans ampleur qui se trouvait à la frontière entre les juifs et les païens. Le monde l’a accueilli dans des conditions dramatiques, les gens de l’époque n’ont pas seulement essayé de l’assassiner, mais surtout ils on voulu effacer toute trace de sa présence sur terre. Et pourtant personne ne peut tracer les limites de la liberté humaine, ni celles des projets et de la volonté divine. Personne ne peut répondre à la question où s’arrête l’homme et où Dieu commence. Ainsi donc l’eternel accomplit son plan et ses projets même dans les difficultés, les empêchements et, parfois dans des échecs humains.
L’histoire du monde et la vie de chacun de nous marchent de paire et sont analogiques dans leur relation avec Dieu. Là nous voyons clairement que, ce que nous considérons comme étant le mal ou le malheur que nous subissons, Dieu le transforme en une opportunité d’évolution et de maturité spirituelle, car l’eternel agit toujours au dessus des petitesses humaines et des haines. Pendant nos souffrances et difficultés de notre vie il est présent et il agit dans le silence, même si certains ont tendance a croire qu’il n’est nulle part.
(Traduction libre de Foni Kuriou)